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a) Aspect expérimental

Soit $ \rho_A$ la densité des particules $ A$ dans le faisceau, $ \rho_B$ la densité des particules $ B$ dans la cible et $ v$ la vitesse relative de $ A$ et $ B$ . Le nombre de particules incidentes pendant l'intervalle de temps $ dt$ et à travers l'élément de surface normale $ dS$ de la cible a pour expression :

$\displaystyle d^3N_A$ $\displaystyle =$ $\displaystyle \rho_A\,dS\,v\,dt$  

Il s'agit de déterminer le nombre d'événements $ d^6N_f$ détectés pendant $ dt$ correspondant à un état final appartenant à $ dQ$ , et issu d'une des particules $ B$ appartenant à un élément de volume $ dS\cdot dl$ de la cible.

\epsffile{/home/arnaud/DossierLambert/DossierLambert/Figures/cible2.eps}    

Pour caractériser l'aptitude ou mieux l'efficacité de chacune des particules $ B$ à créer un tel événement, il est commode d'associer, par la pensée, à chacune de ces particules de la cible un écran fictif de même surface $ d\sigma_f$ normale au faisceau, et tel que par définition de $ d\sigma_f$ , toute particule incidente dont le vecteur vitesse initiale traverse $ d\sigma_f$ donnera naissance à un des $ d^6N_f$ événements considérésIV28.

Le rapport entre le nombre $ d^6N_f$ d'événements produits dans le volume $ dS\cdot dl$ , et le nombre $ d^3N_A$ de particules incidentes est égal au rapport entre la surface efficace totale couverte par les écrans $ d\sigma_f$ appartenant à ce volume $ dS\cdot dl$ et dont le nombre est $ \rho_{\scalebox{0.55}{$B$}}\,dS\,dl$ et la surface totale $ dS$ frappée par les $ d^3N_A$ projectiles, d'où la relation capitale :

\begin{displaymath}\begin{array}{\vert c\vert}\hline { }\\ ~~
\scalebox{1.4}{$\f...
...}{$B$}}\,dS\,dl)~d\sigma_f}{dS}$}
~~\\ { }\\ \hline \end{array}\end{displaymath}      

On remarque que le raisonnement précédent n'est valable que si les écrans fictifs $ d\sigma_f$ ne portent pas ombre les uns sur les autres, ce qui revient à supposer que le rapport précédentIV29 est bien inférieur à 1, ce qui est évident puisqu'il s'agit d'une probabilité. On notera que cette condition est donc d'autant mieux satisfaite que la cible est mince et par ailleurs, puisque $ d\sigma_f$ décroit avec $ dQ$ , également d'autant mieux satisfaite que l'acceptance expérimentale $ dQ$ est elle-même réduite.

Il suffit de rassembler maintenant les résultats partiels précédents pour obtenir :

$\displaystyle d^6N_f$ $\displaystyle =$ $\displaystyle d\sigma_f\,v\,\rho_A\,\rho_B\,dS\,dl\,dt$  

et en intégrant sur le volume de la cible et la durée de l'expérience :

$\displaystyle d^2N_f$ $\displaystyle =$ $\displaystyle d\sigma_f\,v\,\int~d^4x\,\rho_A(x)\,\rho_B(x)$  

En comparant cette expression de $ d^2N_f$ qui définit la section efficace différentielle $ d\sigma_f$ avec son expression théorique qui va être établie ci-après, on obtiendra l'expression théorique de ces sections efficaces qui mesure la force des interactions responsables des réactions observées.


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Arnaud Balandras 2005-04-02