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a) Remarques

Les expériences d'Aspect mettent en jeu des photons, qui ne constituent pas nécessaire-ment des éléments de réalité au sens d'Einstein, c'est-à-dire à peu près localisés à chaque instant. Il est vrai que la détection d'un photon par un photomultiplicateur est bien localisée, mais cette localisation dans l'espace-temps est seulement celle d'un événement, et n'implique pas nécessairement l'existence d'un objet réel permanent, antérieure à cet événementV26. Einstein lui-même écrivaitV27 encore en 1951 :


$ ~~~\ll$ Toutes ces cinquante années de réflexion ne m'ont pas rapproché de la réponse à la question : ``Qu'est-ce qu'un photon ?'' Aujourd'hui chacun croit le savoir, mais il se trompe. $ \gg$

Pour tester la non-séparabilité physique, il est donc preférable de mettre en jeu des particules, telles que les atomes, dont la réalité semble moins contestable puisqu'elle peut être mise en évidence, par exemple, avec un microscope électronique. L'expérience décrite ci-après utilisera donc des atomes.

Par ailleurs, les inégalités de Bell sont en général démontrées en supposant non seulement l'existence d'objets microscopiques ou macroscopiques dotés d'attributs intrinsèques et indépendants, mais en introduisant des paramètres cachés dont les valeurs détermineraient les propriétés, au moins statistiques, des objets considérés. Pour établir les conséquences de l'hypothèse de séparabilité, il est préférable de ne pas introduire de tels paramètres cachés dont l'existence est contestable. Il ne seront donc pas introduit dans ce qui suit et les inégalités de Bell ne seront pas utilisées.


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Arnaud Balandras 2005-04-02