Pour aller d'un point
d'émission à un autre point
de détection, le photon est a priori susceptible de suivre
n'importe quel chemin
. L'amplitude associée à un tel
chemin peut encore s'écrire, conformément au modèle
schématique utilisé jusqu'ici :
et la probabilité du processus
est encore
une somme cohérente des contributions des différents
chemins
:
Toutefois, le bon chemin , c'est-à-dire celui qui est observé expérimentalement, est le chemin le plus probable. C'est celui au voisinage duquel les contributions des chemins voisins s'ajoutent algébriquement ou vectoriellement d'une façon constructive. Ici encore ce chemin est celui pour lequel la phase , et donc tout simplement aussi , sont stationnaires. Ce chemin est la ligne droite pour laquelle la longueur est minimum.
On notera toutefois que ce bon chemin n'est affecté d'une probabilité appréciable que si il est entouré d'un nombre suffisant de chemins voisins pour que la somme algébrique de leurs contributions soit elle-même suffisante.
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