Soit le vecteur propre
on en déduit, par
application répétée de
, une suite de
vecteurs
, tous vecteurs propres de
avec la même
valeur propre
et en même temps vecteurs propres
de
avec les valeurs propres
avec
soit :
![]() |
Tout opérateur fonction des composantes de
et appliqué à un
élément de cette suite engendre un vecteur dépendant de cette même suite.
Les vecteurs de cette suite forment la base non normalisée d'un espace à
dimensions.
On en déduit une base orthonormée en procédant comme suit.
Soit
les vecteurs de cette base orthonormée :
![]() |
et soit :
![]() |
Calculons la norme de
d'où l'on déduit la
valeur de
:
![]() |
|||
![]() |
et donc :
![]() |
La constante
est donc définie à un facteur de phase
près. Par convention on choisit
réel et positif. Il en résulte :
Soit
un ensemble d'observables qu'il faut adjoindre à
et
pour constituer un E.C.O.C. et désignons
par
les valeurs propres de
. Soit
un ensemble de vecteurs propres communs à
,
et
,
constitué d'un ensemble de suites
dont chacune est
associée à une valeur propre
et a été construite
selon la méthode précédente. Un tel ensemble s'appelle une
base standard. Sur une telle base, les opérateurs de
moment angulaire admettent des représentations matricielles
standards :
Si, par exemple
, on trouve avec :
![]() |
![]() |
Ces trois matrices s'appellent les matrices de Pauli.
Question 1-21 : Dans le cas où
écrivez
explicitement les matrices représentatives des opérateurs
et des observables
en classant
les vecteurs de base
dans l'ordre des valeurs de
décroissantes.