suivant monter précédent table des matières
suivant: Règles de symétrie des monter: Amplitudes et produits scalaires précédent: Amplitudes et produits scalaires   Table des matières

Remarque

$ \imath-$ De ce qui précède, il résulte que le produit scalaire de deux vecteurs kets normés tel que $ <\varphi\mid
\Psi>$ possède une signification physique directe. Le carré de son module évalue une probabilité de transition. C'est pour cette raison que le produit scalaire lui-même s'appelle une amplitude de probabilité de transition :

$\displaystyle A(\Psi\to\varphi)=<\varphi\mid \Psi>$      

$ \imath\imath-$ Tout se passe comme si la mesure avait provoqué une transition de l'état $ \Psi$ vers l'état $ \varphi$ , notée $ \Psi\to\varphi$ . En ce sens, on peut dire que la mesure a provoqué une perturbation de l'état. On notera qu'une telle perturbation n'a rien de commun avec une perturbation d'origine expérimentale, due à une défectuosité de cet appareillage (mesure non idéale).

$ \imath\imath\imath-$ On remarque l'implication réciproque :

$\displaystyle \mathcal{P}rob\,(\Psi\to\varphi)=0~~~~~~\longleftrightarrow~~~~~
<\Psi\mid \varphi>=0$      

Puisque une mesure idéale classique prétend ne pas perturber ou modifier l'état du système physique observé :

$\displaystyle \mathcal{P}rob\,(\Psi\to\varphi)=0$      

il en résulte que, en général, tout se passe comme si les états considérés par la physique classiqueII14 étaient tous orthogonaux entre eux.

$ \imath v-$ Quand tout ou partie des observables mesurées, par exemple $ \Omega$ , possède un spectre continu de valeurs propres $ \omega$ , l'état final considéré ci-dessus est celui provoqué par la réduction du paquet d'ondes et est donc de la forme :

$\displaystyle \mid \varphi>=\frac{1}{N}\,\int_{\delta\omega}\,\mid
\omega>\,d\omega\,<\omega\mid \Psi>$      

l'intervalle $ \delta\omega$ étant défini par la précision expérimentale de la mesure et le facteur $ N$ étant choisi tel que $ <\varphi\mid \varphi>=1$ . Il en résulte :

\begin{displaymath}\mathcal{P}rob\,(\Psi\to\varphi)=\begin{array}{\vert c\vert}<...
...ray}{\vert c\vert}<\omega\mid \Psi>\\ \end{array}^{~2}\,d\omega\end{displaymath}      

et si $ \delta\omega$ est infinitésimal, c'est-à-dire $ \delta\omega=d\omega$ :

\begin{displaymath}\mathcal{P}rob\,(\Psi\to\omega : \omega\,\in\,d\omega)=
\begi...
...ray}{\vert c\vert}<\omega\mid \Psi>\\ \end{array}^{~2}\,d\omega\end{displaymath}      

Les résultats obtenus sont bien identiques à ceux obtenus par application immédiate du principe de décomposition spectrale.

En particulier si une particule est dans un état quelconque non localisé :

$\displaystyle \mid \Psi>=\int_{-\infty}^{+\infty}\,\Psi(x)\,\mid x>\,dx~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
<\Psi\mid \Psi>=1$      

mesurer sa position, c'est lui en donner une, et si on trouve : $ \hat{X}\,\in\,\delta x$ c'est par exemple la mettre dans l'état :

$\displaystyle \mid \varphi>=\frac{1}{N}\,\int_{\delta x}\,\Psi(x)\,\mid
x>\,dx~...
...{~2}=\int_{\delta
x}\,\begin{array}{\vert c\vert}\Psi(x)\\ \end{array}^{~2}\,dx$      

de telle sorte que :

$\displaystyle \mathcal{P}rob\,(\Psi\to\varphi)=\begin{array}{\vert c\vert}<\var...
...~2}=
\int_{\delta x}\,\begin{array}{\vert c\vert}\Psi(x)\\ \end{array}^{~2}\,dx$      

La fonction d'onde $ \Psi(x)$ désigne donc bien une amplitude de densité de probabilité de localisation de la particule.


suivant monter précédent table des matières
suivant: Règles de symétrie des monter: Amplitudes et produits scalaires précédent: Amplitudes et produits scalaires   Table des matières
Arnaud Balandras 2005-04-02