Précédemment, chaque amplitude de probabilité
était associée et relative à un processus complet,
c'est-à-dire reliant un état initial (I) résultant d'une
préparation expérimentale à un état final (F)
donnant lieu à une observation effective. Une étude plus
approfondie d'un tel processus conduit souvent à le
décomposer en une séquence de processus plus
élémentaires :
et nous
savons déjà que l'amplitude de probabilité
correspondant à cette séquence est égale au produit
des amplitudes partielles :
![]() |
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Lorsque les étapes intermédiaires ne sont pas
effectivement observées, mais constituent seulement un
catalogue d'éventualités, on sait déjà
également qu'il y a lieu de sommer sur toutes ces
possibilités avant d'élever le module au carré :
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pour obtenir l'expression de la probabilité du processus complet. Ce sont ces règles qui vont être illustrées ci-après, en analysant les expériences précédentes de réflexion et de transmission de la lumière monochromatique par une lame de verre.
Dans le cadre du modèle très simple utilisé précédemment, les amplitudes partielles associées aux processus élémentaires sont résumées dans le tableau suivant :
Processus élémentaire | Amplitude ![]() |
Propagation dans l'air ou le verre |
![]() |
Réflexion de l'air dans l'air |
![]() |
Réflexion du verre dans le verre | ![]() |
Transmission de l'air dans le verre | ![]() |
ou du verre dans l'air |
et dans le cas des incidences normales seulement
considérées ici :
et
![]() |
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désignant la longueur du trajet parcouru.