On va considérer ci-après l'évolution d'une particule quantique, et pour simplifier les notations (mais seulement les notations), on la supposera placée dans un espace à une seule dimension.
Conformément aux postulats de la mécanique quantique non relativiste,
l'amplitude de probabilité de localiser cette particule au point
, à l'instant
, sachant qu'elle aurait déjà été
localisée au point
à un instant antérieur
,
a pour expression :
le signe de proportionnalité tenant compte de la non renormalisabilité des états propres associés à des valeurs propres continues.
Dans la représentation de Heisenberg :
d'où :
Il en résulte immédiatement :
Il y a lieu de faire ici deux remarques utiles pour la suite :
L'expression de l'opérateur unité dans la
représentation de Heisenberg se déduit immédiatement de son
expression dans la représentation de Schrödinger :
L'amplitude de probabilité de localiser la
particule au point
à l'instant
n'est rien d'autre que la
fonction d'onde de Schrödinger dans sa propre représentation :
|
qui peut encore s'écrire :
|
Le principe de Feynman postule l'expression de l'amplitude partielle :
désignant une constante nécessaire à la renormalisation et qui reste à déterminer. On remarque que l'exposant de l'exponentielle fait apparaître l'intégrale d'action calculée sur la droite d'Univers qui joint les deux événements considérés.
En choisissant équidistants les instants
soit :
et en remplaçant par son
expression chacune des amplitudes partielles qui figure dans
l'intégrale précédente, on obtient :
On notera le caractère très singulier de cette intégrale portant sur une infinité de variables , puisque chacune de ces variables est associée à un instant et que ce nombre d'instants devient infini en même temps que . Cette intégrale est calculée sur chacune des lignes d'Univers qui connecte la suite des événements . Les constantes désignent des constantes nécessaires à la normalisation.
L'expression intégrale précédente peut encore s'écrire
symboliquement :
avec :
ou encore plus schématiquement :
Finalement, la probabilité de la transition qui connecterait
l'événement
à l'événement ultérieur
a pour
expression :