L'état ``
'' intermédiaire est alors représenté par
un vecteur ket
, de telle sorte que :
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L'amplitude globale de transition est donc factorisable :
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Il y a lieu encore de déterminer ce vecteur
et
pour cela il faut préciser si ce vecteur résulte d'une
réduction du paquet d'ondes complète ou incomplète.
Si cette réduction est complète, et la mesure peut
alors être elle-même déclarée complète, l'état
intermédiaire ``
'' est parfaitement caractérisé par
le résultat de mesure obtenu, noté ci-après simplement
.
Ce résultat peut être, soit une valeur propre non
dégénérée d'une seule observable
ou un ensemble de valeurs
propres d'un E.C.O.C. et le ket
est le ket propre unique
correspondant à ce résultat :
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|
Si cette réduction est incomplète, le ket
est encore un paquet d'ondes réduit et s'écrit
:
|
|
Le ket normé
peut
encore s'écrire :
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d'où les expressions des amplitudes partielles :
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et l'expression de l'amplitude globale :
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et finalement celle de la probabilité :
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L'expression de cette probabilité est le carré du module d'une somme de produits d'amplitudes séquentielles de probabilité.
Notamment, dans le cas où la mesure
porte sur une seule observable
dont le spectre est discret et non dégénéré,
est le
sous-ensemble des valeurs propres
avec
non exclues par la
mesure :
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n'est pas égale à la somme des probabilités associées à
chacune des voies partielles ``
'' avec
. Il s'y ajoute des
termes croisés correspondants à
et pour lesquels les
contributions des voies partielles sont mélangées. Ce mélange est à
l'origine du phénomène d'interférence entre ces voies partielles.
On remarque que les relations de phase entre les amplitudes partielles :
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jouent un rôle capital dans le résultat final. En effet,
multiplier chacune de ces amplitudes par un facteur de phase
,
arbitraire et différent, modifie complètement le deuxième terme du second
membre.