On se propose d'étudier la collisionIV25 de deux
particules
et
, c'est-à-dire de détermi-ner quelle est la
nature des forces sous l'effet desquelles l'interaction entre ces
deux particules peut donner naissance, dans l'état final, à
particules
:
Plus précisément, l'expérience a pour objet de tester la validité d'un modèle théorique d'interaction qui permet de calculer a priori la probabilité de transition à partir d'un état initial déterminé de ces deux particules vers un ensemble d'états finaux eux aussi bien déterminés.
Cet état initial est réalisé au moyen d'un appareillage expérimental (accéléra-teur plus cible) qui a pour fonction de sélectionner les couples de particules et de telle sorte qu'elles se rencontrent et que leurs impulsions et soient voisinesIV26 de deux valeurs moyennes et . Cette sélection constitue la préparation de l'état initial noté I.
Ces deux particules interagissent quand elles deviennent voisines et à un instant choisi pour origine des temps.
Les particules secondaires résultant de cette interaction peuvent être émises dans diverses directions et donc avec diverses valeurs de leurs impulsions.
Une deuxième partie de l'appareillage effectue une deuxième sélection en détectant seulement les états finals correspondant à un domaineIV27déterminé de l'espace total des impulsions. L'extension de ce domaine dépend de l'acceptance angulaire et de la résolution en énergie des détecteurs dont chacun ne détecte que des particules dont l'impulsion appartient à un élément de volume .
L'ensemble du processus de mesure mis en œuvre dans une telle expérience est schématisé ci-dessous :